mercredi 29 novembre 2017

ACTU DECEMBRE 17







AUBERGE DE JEUNESSE   1 Place François Mitterrand

Médiathèque Paul Eluard   10 rue du Général de Gaulle


Université populaire du Pays de Vierzon
Café repaire
Cinéma et psychanalyse Châteauroux
Semaine de la laïcité  Bourges
Gala de l'image Vierzon
Expo photo St-Doulchard
Berrichons comme Molière  Jalognes
Conférence culture Bourges
Débat esclavage Saint-Florent
Nobel de la Paix Bourges
Léon Moussinac Yonne
Radio Tintouin
Nouveaux tarifs Ciné Lumière
Cours de cinéma en ligne ciclic






L'UP






Bonjour à toutes et à tous,

Voici ce que propose l'université populaire du pays de Vierzon la semaine prochaine: 

Lundi 18 décembre : Atelier informatique à 9 h 30 salle de l'UP rue du Mal Joffre
                                    Intervenant : Bernard Caulier

Mardi 19 décembre : Conversation en allemand à 18 h salle de l'UP rue du Mal Joffre
                                    Intervenant : Hugues Dallois

Jeudi 21 décembre : Atelier tricot à 18 h à l'auberge de jeunesse
                                    Intervenante : Edwige Sallé

L'université populaire du pays de Vierzon vous souhaite une bonne semaine et de joyeuses fêtes de fin d'année.
MCM pour l'UP





Bonjour à toutes et à tous,

Voici ce que propose l'université populaire du pays de Vierzon la semaine prochaine : 

Mardi 12 décembre : L'allemand au quotidien à 18 h salle de l'UP rue Mal Joffre
                                    Intervenante : Marie-Françoise Bordet

Jeudi 14 décembre : Exceptionnellement l'atelier tricot n'aura pas lieu. Rendez-vous la semaine suivante le jeudi 21.

Bonne semaine à toutes et tous,
L'UP du pays de Vierzon



Bonjour à toutes et à tous,

Voici ce que propose l'université populaire du pays de Vierzon la semaine prochaine : 

Lundi 4 décembre : Atelier informatique à 9 h 30 salle de l'UP rue Mal Joffre
                                Intervenant : Bernard Caulier

Lundi 4 décembre : Initiation à la langue arabe à 18 h salle de l'UP rue Mal Joffre
                                Intervenante : Nacera Bengharbi

Mardi 5 décembre : Conversation en allemand à 18 h salle de l'UP rue Mal Joffre
                                Intervenant : Hugues Dallois

Mercredi 6 décembre : Atelier rencontres en poésie et expressions poétiques
                                Intervenant : Jean-Marie Rossignol
                                à 18 h à la médiathèque municipale Paul Éluard

Jeudi 7 décembre : Atelier tricot à 18 h à l'auberge de jeunesse
                                Intervenante : Edwige Sallé

Samedi 9 décembre : Initiation à la généalogie à 15 h à la médiathèque Paul Éluard
                                        Thème : "consanguinité, implexes et dispenses"                                
                                 Intervenant : Jean-Pierre Degrave
Bonne semaine à toutes et tous,
MCM UP du pays de Vierzon

















































CAFE REPAIRE



Bonjour à toutes et à tous,
Au cours des XIXème et  XXème siècles, l'industrie de la porcelaine a occupé une part importante dans la vie économique et sociale de Vierzon et sa région.
Au XXIème siècle, il ne reste plus  localement que quelques îlots de fabrication.
En janvier, le café repaire de Vierzon se penchera sur ce passé avec Henri Letourneau, historien, et sur le présent avec Jean-Pierre Govignon, ouvrier porcelainier et délégué CGT.

Rendez-vous le mardi 9 janvier, à 19h, à l'Auberge de jeunesse de Vierzon.

Comme d'habitude, après le débat, nous clôturons la soirée autour des tables en partageant ce que chacun a pu apporter.
Que le passage d'année vous soit agréable,
Meilleurs vœux,
Pour le café repaire,
M-H




Bonjour à toutes et à tous,
Voici l'annonce un peu tardive de notre café repaire de décembre : il s'intitule HISTOIRE(S ) TZIGANE(S).
En choisissant de nous lire des écrits d'Alexandre Romanès,  Lélio Plotton va nous permettre de partager quelques morceaux de la culture tzigane, si peu connue.
 "Alors que dans d’autres cultures le corbeau a une dimension sacrée, ici il est mal vu et considéré comme un oiseau du malheur, il inquiète, un peu comme le peuple gitan. Les corbeaux sont noirs, et nous, on n’est pas perçus comme étant vraiment blancs…"  dit Alexandre Romanès.
Véritable poète de la vie gitane, celui qui a fondé le 1er cirque tzigane d'Europe a appris à écrire pour publier ce qu'il vit et ce qu'il ressent ;  il nous emmène dans son monde, entre clichés et surprises à travers les anecdotes qui ont marqués sa vie.

Nous accueillerons aussi l'association ACEP CHER-TSIGANES qui est confrontée sur le terrain à la réalité des difficultés rencontrées par ceux qui mènent une vie nomade.
Rendez-vous le mardi 12 décembre, à 19h, à l'Auberge de jeunesse de Vierzon.
Comme d'habitude, après le débat, nous clôturons la soirée autour des tables en partageant ce que chacun a pu apporter


Pour le café repaire,
M-H








MEDIATHEQUE VIERZON




CHATEAUROUX
Cinéma et psychanalyse 



Rendez-vous le samedi 2 décembre à 14h à Cinémovida


Le cycle cinéma et psychanalyse se poursuit sur notre thème: "Apprendre: Désir ou dressage"avec "Tel père, tel fils" de Hirokazu Kore-Eda, film japonais qui a reçu le prix du jury à Cannes en 2013.


A travers l'histoire d'un échange de nouveau-nés, le réalisateur explore les liens unissant un père et son fils. 
Avec beaucoup de subtilité, le cinéaste questionne ce qui peut lier au-delà des liens du sang, en interrogeant le moment où l'on devient réellement père de son enfant.


Vous l'aurez compris, ce film bouleversant pose de nombreuses questions sur la façon dont on apprend à être père, ce qui ne manquera pas d'animer la conversation qui suivra avec notre invitée, Sophie Gayard, psychanalyste et membre de l'Ecole de la Cause freudienne à Paris



****


Sortez vos agendas!

Le cycle cinéma et psychanalyse vous propose la nouvelle programmation pour sa quatrième édition.

La saison 2017/2018 aura pour thème: "Apprendre: Désir ou Dressage". 
Est-ce que tout s'apprend?, qu'en est-il alors quand ça bloque?. Au travers de quatre films, quatre psychanalystes seront conviés à nous parler de ce que la psychanalyse peut nous dire de notre façon d'apprendre, à lire, écrire, parler, tout aussi bien qu'à grandir, à aimer, à vivre...

Nous vous attendons pour la rentrée le samedi 16 septembre à 14h, à Cinémovida, avec "L'apprenti" de Samuel Collardey, et notre invitée Aurélie Pfauwadel, psychanalyste et membre de l'Ecole de la Cause Freudienne.

Au plaisir de vous retrouver,

Hélène Girard





















BOURGES 
SEMAINE DE LA LAICITE 



 Sous la Présidence de Monsieur Olivier COTTET, Directeur académique du Cher 

Madame Florence SAINT-LUC 
Directrice du Centre de formation de Bourges
ESPÉ Centre-Val de Loire
Le Collectif Laïcité 
seraient honorés de votre présence à l'inauguration de
L'EXPOSITION "LA LAÏCITÉ AU COEUR DE L'ÉCOLE"*
Vendredi 8 décembre 2017 à 16h30 
à l'ESPÉ rue Émile Hilaire Amagat - Parc de Lahitolle. 

*Après un travail de réflexion, à partir de la Charte de la Laïcité, une trentaine de classes d'écoles, de collèges et de lycées ont réalisé une photographie illustrant leur perception de ce principe républicain. L'exposition sera présentée à l'ESPÉ du 8 au 15 décembre - entrée libre.

Collectif Laïcité : ANATEEP, Cercle Condorcet, Délégués départementaux de l'éducation Nationale, Jeunesse au Plein Air, Laïcité 18, FOL-Ligue de l'enseignement, Mouvement de la Paix, Office Central de la Coopération à l'École, Les Amis berrichons de la Commune de Paris, Solidarité Laïque, SE-UNSA, SNUIPP.

















VIERZON 
GALA DE L'IMAGE 









GALA DE L’IMAGE 2017 :
"On est passés au numérique."


Le gala de l’image du PCCV renoue cette année avec le diaporama, genre à part entière. Des présentations argentiques des années précédentes, on est passés aux présentations numériques. Cela a demandé à chacun un investissement et une recherche supplémentaires pour montrer ses nouvelles créations. Nous aurons donc le plaisir de vous proposer une série de compositions très variées, permettant à chaque photographe d’exprimer sa sensibilité.
Yvette Doisneau nous mènera de porte en porte pour une réflexion de style. Le floral au gré de ses voyages sera à l’honneur chez Jean-Marc Aupetit. Toujours fidèle à sa photographie animalière, Jérôme Bouet nous plongera dans l’observation de la nature aux heures où la lumière est la plus riche. D’arbre en arbre, l’écorce dévoilera tous ses secrets grâce à Michel Chappuis. Dans la fugacité de l’image, l’impression aura sa place au cœur des balades oniriques de Soraya Aliche. Son jardin est d’une grande richesse : Michel Chantelas nous en fera la démonstration. Lui ne bouge pas, mais tout change au flux des marées : Jean Luc Bussereau observe. Prendre une gauche : l’adresse d’Arnaud l’écrit très bien en noir et blanc. Des masques et des couleurs, c’est la promenade que nous propose Evelyne sur un air vénitien. Nous irons respirer dans la nature qui est sans cesse redécouverte avec Catherine Huard, dont la photographie a fait évoluer le regard. Féru d’argentique sans bouder le numérique, Dino Falcetta nous ouvrira les portes du jardin où poussent quelques talents à découvrir. Claude Massé, notre vidéaste, nous offrira la palette colorée d’une visite à Giverny, chez Claude Monet.
Nous vous attendons nombreux pour partager ces moments de pure émotion. Ceux qui ne présentent pas de diaporamas sont partie prenante de l’animation. Ils ont, de leurs yeux acérés, servi de critiques de choix, nécessaires à l’évolution de chacun.

Vendredi 1er décembre 2017 à 20h30 à la Décale. 
Entrée libre.
Le PCCV (Photo Ciné-Club de Vierzon)



Berry républicain 29 novembre 2017
















SAINT-DOULCHARD
EXPO PHOTO 



Bonjour,
C'est avec plaisir que je vous convie au vernissage de ma nouvelle exposition, dans le cadre du salon artistique au Domaine de Varye.
VENDREDI 1er DÉCEMBRE 2017 à 18h30
A très bientôt
Laurence F





JALOGNES
BERRICHONS COMME MOLIERE




Conférence culture Bourges
Association Double Coeur

Jeudi 7 décembre
19h30
Archives départementales 







C'est à Bourges qu'André Malraux affirma qu'une véritable politique culturelle n'était pas faite pour que les gens s'amusent. L'écrivain-ministre espérait que chaque département aurait, pour le prix de 25 kilomètres d'autoroute, une Maison de la Culture devenant sa cathédrale du vingtième siècle. C'est par l'action culturelle que le fondateur du ministère voulait manifester la rupture avec la politique des Beaux-Arts conduite par la IIIème et la IVème République.
S'appuyant principalement sur les pionniers de la décentralisation théâtrale, le véritable maître d'oeuvre des Maisons de la Culture, Émile Biasini, a refusé de saupoudrer les crédits. Dans ses gestes significatifs, il y a eu le soutien à Gabriel Monnet. Ce passionné s'est réjoui d'avoir été« le gauchiste de Malraux ».
C’est ainsi que des Maisons de la Culture ont pu exister bien qu'aux yeux de certains, elles soient vite apparues comme un territoire dangereux et subversif par leurs programmes et leurs publics.
Exposé et débats permettront d'examiner quelques-unes des métamorphoses qui se sont produites depuis 50 ans, dans des sens parfois contradictoires, notamment à cause non seulement du poids croissant des politiques de communication, mais encore de la volonté de bien des propriétaires de grands médias : vendre aux publicitaires du « temps de cerveau disponible » !...
Charles-Louis Foulon
Organisateur du colloque international André Malraux et le rayonnement culturel de la France, qui marqua le centenaire de l'écrivain-ministre, Charles-Louis Foulon a codirigé, pour CNRS éditions, le Dictionnaire Malraux.
Collaborateur de l'Encyclopaedia Universalis depuis 1975, maître de conférences à Sciences-Po Paris pendant plus d'un quart de siècle, Charles-Louis Foulon poursuit ses travaux d'historien comme associé à la mission aux Commémorations Nationales du Ministère de la Culture.




DEBAT SUR L'ESCLAVAGE
à Saint-Florent


Le 1er Décembre à 20h30 à l'initiative des Mascarins de Saint-Flo et des Amis de L'Huma

 VENDREDI 1er DECEMBRE 
 20H30 
AU CINEMA LE RIO 
A SAINT-FLORENT

Venez débattre sur l'exploitation, l'esclavage des femmes et  des hommes après la diffusion

du film L'or noir

Les traites négrières transatlantiques sont les plus emblématiques des pratiques esclavagistes, du fait de leur durée, leur ampleur, et leur impact historique. A partir du XVIe siècle, la traite négrière saigne l’Afrique : quinze à vingt millions d’hommes et de femmes sont déportés vers l’Amérique.
Le commerce d’esclaves fera en particulier la richesse de Nantes, principal port négrier français au XVIIIe siècle. A travers les mémoires de l’armateur nantais Joseph Mosneron, L’Or Noir revient sur l’histoire de la traite négrière. Soumises aux regards croisés d’historiens africains, antillais et français, les étapes du commerce triangulaire à Nantes, en Afrique et en Martinique, deviennent des lieux d’évocations et d’investigations.
 Comment se déroulaient exactement les opérations de traite ?
Quelles en sont les conséquences économiques et psychologiques ?








ACTION NOBEL DE LA PAIX A BOURGES



Chers amis
Pour la remise du prix Nobel de la Paix le 10 décembre à Oslo* nous avons convenu, avec nos partenaires, de sensibiliser nos concitoyens par une action symbolique et festive samedi 9 décembre de 14h30 à 17h rue Moyenne à Bourges : descente de la rue Moyenne jusqu'à la Fnac et arrivée place Gordaine
Nous ferons signer la pétition demandant au président de la République de ratifier le traité d’abolition des armes nucléaires.

En espérant que vous serez nombreux à nous rejoindre samedi prochain
Bien amicalement Annie tel 06 75 22 44 31

* la Directrice exécutive de l’ICAN Béatrice Fihn a eu un entretien avec le Monde (1er décembre), reproduit dans le document ci-joint. Entretien qui couvre de nombreux aspects et peut aider dans les argumentations. Le prix Nobel sera reçu par elle accompagnée de Stestuko Thurlow, une Hibakusha qui avait 13 ans à Hiroshima, en août 1945. ICAN-France y sera représentée en particulier par Jean-Marie Collin, du PNND Parlementaires pour la Non-prolifération Nucléaire et le Désarmement nucléaire www.pnnd.org/fr et Vice-président dIDN, initiatives pour le Désarmement Nucléaire.

Comme chaque année, vous pouvez vous procurer l'agenda de la paix 2018 dans les librairies de Bourges : la Poterne en haut de la rue Moyenne, Point Virgule rue d'Auron, La plume du Sarthate 83 rue Arnaud de Vogué, et à Artisans du Monde de Vierzon et de Bourges, et Sur les chemins du Livre 20 rue porte Mutin à St Amand ou directement auprès de moi.
Annie





Beatrice Fihn : « Les conséquences des armes nucléaires ne sont pas gérables »
Pour la directrice de l’ICAN, ONG Prix Nobel de la paix 2017, l’utilisation de l’arme nucléaire sera bientôt jugée inacceptable, sous la pression croissante de l’opinion publique internationale.
LE MONDE | 01.12.2017 à 13h00 • Mis à jour le 01.12.2017 à 15h22 | Propos recueillis par Marc Semo et Christophe Ayad

La militante suédoise Beatrice Fihn, par ailleurs juriste, dirige depuis 2014 la Campagne in­ternationale pour l’abolition des armes nucléaires (ICAN), une coalition internationale d’ONG lauréate du Nobel de la paix 2017. Elle sera présente dimanche 10 décembre à Oslo pour la remise de ce prix.
Qu’est-ce qui a changé pour l’ICAN depuis le prix Nobel ?
C’est encore trop tôt pour le dire, mais nous sentons déjà une plus grande attention des médias comme de l’opinion publique pour notre campagne. Nombre d’hommes poli­tiques réticents à s’engager sur le sujet se ­sentent désormais obligés de réagir et nous contactent. Le prix a été une surprise, même si nous sommes conscients que, depuis deux ans, avec la montée des tensions sans pré­cédent depuis la fin de la guerre froide, notre combat reçoit un écho immense. Dans le monde d’aujourd’hui se dessinent des tendances négatives comme la montée des nationalismes, la xénophobie, la peur envers les migrants… Les gens s’inquiètent et veulent agir. Le combat mené par une ONG comme la nôtre, en s’appuyant sur la mobilisation populaire pour défier les puissances dotées de l’arme nucléaire, porte un message fort. Il rappelle aussi que la démocratie, ce n’est pas seulement voter tous les quatre ans, mais tout ce qui se fait entre-temps.
Où en est le traité sur l’interdiction des armes nucléaires ?
Ce traité, voté le 7 juillet dans le cadre de l’assemblée générale des Nations unies par 122 Etats, vise à interdire la production, la possession, le stockage, le transfert, le déploiement, l’emploi ou la menace d’emploi des armes nucléaires. Cela représente 63 % des Etats à l’ONU, un chiffre remarquable compte tenu des fortes pressions exercées par les puissances nucléaires sur leurs alliés. Cela fait cinq ou six ans que ce texte était en discussion. Les choses sont allées vite, aussi parce que les Etats dotés de l’arme nucléaire ont boycotté les négociations. Cela montre leur peu de sérieux dans leur engagement pour mettre un terme aux armes nucléaires tel que le spécifie le traité de non-prolifération (TNP) dont ils sont pourtant signataires.
Le traité pour l’interdiction a ensuite été ouvert à la signature le 20 septembre et signé les jours suivants par plus d’une cinquantaine de pays. Ils sont de plus en plus nombreux depuis l’attribution du prix Nobel. Le traité doit entrer en vigueur quatre-vingt-dix jours après avoir été ratifié par 50 Etats. Ce processus peut prendre un ou deux ans, comme cela avait été le cas pour d’autres traités similaires, le temps que les Etats le fassent adopter par leurs Parlements.
Quel effet peut avoir ce traité, dès lors qu’il n’est pas signé par les puissances nucléaires ?
L’impact sera réel. Il suffit de regarder les précédents traités proscrivant les armes de destruction massive, biologiques et chimiques. Les traités interdisant les mines antipersonnel et les sous-munitions sont aussi révélateurs. La Russie, la Chine ou les Etats-Unis ont refusé de les signer, mais leur comportement a changé et ils ont moins recours à ces armes. Leur utilisation est devenue honteuse, inacceptable au regard de l’opinion. Il en sera bientôt de même pour le nucléaire.
Neuf pays disposent aujourd’hui de la bombe (les cinq puissances nucléaires reconnues comme telles par le TNP : Etats-Unis, Royaume-Uni, France, Russie, Chine, et quatre qui la possèdent de fait : Israël, Inde, Pakistan et désormais la Corée du Nord), mais ils sont beaucoup plus nombreux à être impliqués, soit parce qu’ils hébergent sur leur sol des armes nucléaires – comme une partie des pays de l’OTAN –, soit simplement parce qu’ils profitent du parapluie nucléaire d’une de ces puissances. C’est souvent par résignation et sans débat public. Les armes nucléaires ne sont pas des armes opérationnelles, ­elles sont avant tout un instrument de prestige et de pouvoir. Cela, les gens le comprennent. La possession de l’arme nucléaire sera de plus en plus jugée comme inacceptable. C’est comme pour l’interdiction de fumer dans les lieux publics : on n’a pas attendu que tous les fumeurs soient d’accord. On a voulu faire pareil avec l’arme nucléaire.
Qu’un régime tel que la Corée du Nord soit en passe de se doter de la bombe ne montre-t-il pas les limites d’un tel exercice ?
Cela peut le limiter pour une partie de l’opinion, tentée de penser qu’il vaut mieux ­garder ces armes, car nul ne sait comment sera le monde dans vingt ans. Mais on peut aussi renverser le raisonnement : si des pays comme la France, qui a sa propre dissuasion nucléaire, ou la Norvège, membre de l’OTAN, doivent avoir l’arme nucléaire et menacer la vie de milliers de femmes et d’enfants pour se sentir en sécurité, comment jeter la pierre à la Corée du Nord ? Les pays qui ont l’arme nucléaire sont riches et puissants. Il est normal que les pauvres cherchent à les rattraper et à accéder au pouvoir et au prestige.
Quels pays ciblez-vous dans votre ­campagne ?
Tous, y compris la Russie et la Chine, car ces pays pensent aussi à leur image sur la scène internationale. Les normes et les règles in­ternationales ont des effets partout, même dans des pays qui ne sont pas des démocraties. C’est en Amérique latine que le traité est le plus soutenu. C’est un continent exempt d’armes nucléaires depuis la crise des missiles à Cuba. L’Afrique aussi est mobilisée, ainsi que l’Asie du Sud-Est (Thaïlande, Philippines, Indonésie, etc.).
Au sein de l’OTAN, certains pays sont plus hésitants que d’autres. Pensez-vous réussir à les faire basculer ?
Il y a eu, pendant les négociations à New York, d’intenses pressions des Etats-Unis, du Royaume-Uni et de la France sur leurs alliés afin qu’ils ne s’engagent pas dans le traité. Sans cela, un certain nombre de pays de l’OTAN, sous la pression de leur opinion publique, auraient franchi le pas, ou pourraient le faire dans un avenir plus ou moins proche. Beaucoup de gens nous reprochent, avec ce traité, de polariser les choses. En fait, nous les clarifions. Des pays qui, traditionnellement, ont un grand respect de la loi internationale et du droit humanitaire se retrouvent face à leurs contradictions. Cela a été évident pour les Pays-Bas. Nous avons expliqué les enjeux et mobilisé l’opinion publique. Le gouvernement néerlandais ne voulait pas participer aux négociations sur le traité, mais le Parlement a voté pour l’y obliger. Certes, il n’a pas signé le traité, mais cela peut changer.
Une telle mobilisation est-elle possible en France ?
Je me souviens d’une forte mobilisation en 2003 contre la guerre en Irak. Le président français [Jacques Chirac], en refusant clairement cette aventure, était alors devenu un symbole en Europe. Tout ce qui relève du nucléaire est intentionnellement caché à l’opinion publique, et cela est vrai aussi en France : le sujet est souvent présenté comme très complexe et technique, et le débat reste l’apanage de spécialistes.
En France, la bombe atomique est synonyme de sécurité, mais ce n’est pas le cas partout. C’est une question de perception. Prenez les armes à feu ! Toutes les études montrent qu’avoir une arme à la maison vous expose davantage au risque d’être blessé ou tué. Malgré cela, les Américains pensent qu’ils sont plus en sécurité avec une arme. Pour les Suédois, c’est le contraire. On entend souvent dire que si l’Ukraine avait gardé son arsenal nucléaire, la Russie ne l’aurait pas envahie. On peut aussi penser que si elle avait gardé ses bombes atomiques, l’Ukraine n’existerait plus. Les armes de destruction massive ne protègent pas seulement des conflits, elles en causent.
N’y a-t-il pas un risque que ce traité soit seulement déclamatoire, comme le pacte Briand-Kellog de 1928 qui interdisait la guerre… avec le succès que l’on sait ?
Le traité a un impact réel, que ce soit auprès des puissances nucléaires ou non. Il peut conduire à des campagnes massives de dés­investissement. On y est arrivé pour les bombes à fragmentation et les mines antipersonnel. L’année dernière, la compagnie américaine Textron, le dernier producteur américain de munitions à fragmentation, a dû cesser sa production, alors que les Etats-Unis n’ont pas signé le traité d’interdiction et n’ont pas participé aux négociations. La raison était liée à l’image de l’entreprise et aux campagnes de désinvestissement.
Le traité implique aussi une aide aux victimes de tests nucléaires. Les 2 000 essais menés à ce jour ont causé beaucoup de dommages humains et environnementaux. Le traité prévoit une coopération internationale pour nettoyer les sites irradiés, soigner les cancers et les maladies dans les communautés touchées. Tout cela est très concret.
Le fait qu’on parle désormais de minia­turisation et d’usage tactique de l’arme ­nucléaire n’est pas bon signe…
Quand la guerre froide a cessé, que la détente s’est installée entre les Etats-Unis et la Russie, on a un peu oublié les armes nucléaires. Depuis les tensions accrues entre l’OTAN et la Russie, en 2014, c’est redevenu un problème brûlant. Le mouvement de modernisation de l’arme nucléaire, les nouveaux usages auxquels les stratèges réfléchissent, tout cela est très négatif. Les investissements colossaux programmés pour maintenir les arsenaux nucléaires à niveau sont ridicules. Les Etats-Unis pourraient se retirer du traité d’interdiction complète des essais nucléaires (TICEN, ouvert à la signature en 1996) et du traité sur les forces nucléaires à portée intermédiaire (INF,1988), ou le violer en construisant des armes nucléaires miniaturisées. Tout cela affaiblit l’idée selon laquelle les armes nucléaires sont des armes que l’on ne peut pas utiliser. C’est très dangereux. C’est pour cela qu’il faut travailler à renforcer les normes.
Quand Barack Obama fait son discours de Prague, en avril 2009, sur un monde sans armes nucléaires, est-ce déjà trop tard ?
C’était un moment prometteur. Je comprends très bien pourquoi le comité Nobel a décerné son prix à Obama : après huit années de [George W.] Bush, un nouveau départ était possible. Mais nous avons été déçus. Même lui n’a pas pu surmonter les intérêts en jeu. Pour que les politiques bougent, il faut que l’immobilisme devienne inconfortable. C’est l’erreur que l’on a faite avec Obama : il avait du soutien, mais nous n’avons exercé aucune pression sur lui.
Nous avons lancé notre campagne, non pas en tant que mouvement pour la paix, mais parce que notre mission est humanitaire : elle consiste à minimiser l’impact des conflits sur les civils. Nous travaillons avec la Croix-Rouge qui est claire sur ce point : en cas de conflit nucléaire, elle ne pourra être d’aucune aide. Le problème n’est pas Obama ou Trump ou un autre ; le problème c’est que les conséquences de l’usage de ces armes ne sont pas gérables.

En savoir plus sur



Léon Moussinac 
homme de lettres et de cinéma
Soirée à Migennes (Yonne)

D'accord, c'est plutôt loin... mais c'est aussi le fondateur des Ciné-Clubs, et, à ce titre, un peu le patron de notre association!








C'est bien volontiers qu'Adiamos-89 relaie l'invitation suivante : 

Nous avons le plaisir de vous inviter à la soirée que nous organisons
 Mercredi prochain 13 décembre à Migennes, 
salle  Jean Ferrat à 20h,
pour la projection en entrée libre du film : 

LÉON MOUSSINAC, L’HÉRITAGE DE SPARTACUS.  ( 2017 )
coproduit par la chaîne Ciné+ , le Centre National de la Cinématographie et l’École nationale supérieure des Arts décoratifs dont  L. Moussinac fut directeur à partir de 1945 et pour plus de dix ans.    

Organisée en collaboration avec Ciné-Migennes, cette diffusion d’un portrait filmé d’une heure permettra de découvrir qui était cet enfant de Migennes, né dans la petite gare de Laroche en 1890 , alors que son père était Inspecteur des chemins de fer départementaux…

Son parcours d’historien du cinéma et du théâtre, de romancier et poète, de fondateur de ciné-clubs, de résistant et de militant lui donne l’étoffe d’une des grandes personnalités de la vie culturelle et sociale entre les années 1920 et 1964.

Nous vous remercions par avance de faire connaître cet événement et nous espérons vous rencontrer à cette occasion. 

Bien cordialement, 

Patrick Cazals, réalisateur et toute l’équipe du film  
06 85 21 33 04



RADIO TINTOUIN








NOUVEAUX TARIFS AU CINE LUMIERE

















COURS DE CINEMA CICLIC



Upopi vous présente son cours de cinéma en ligne !
Apprenez et jouez avec les plus grands cinéastes.

Upopi, l’Université populaire des images, propose un cours de cinéma en ligne. Initié par Ciclic, ce cours accompagne les internautes souhaitant pratiquer l’analyse filmique. Cinéphiles, médiateurs, enseignants ou élèves, apprenez le vocabulaire cinématographique en vous amusant grâce à :

•          11 séances
•          53 notions
•          158 exercices
•          209 vidéos

Composées de Définitions, Études de cas et Exercices, les onze séances en accès libre permettent d’avancer à son rythme dans la compréhension du vocabulaire de l’analyse filmique, ici réparti en quatre thématiques :Image, Plan, Montage, Son. 

Accessible sur ordinateur, tablette, et smartphone, ce cours de cinéma convoque Alfred Hitchcock, Stanley Kubrick, François Truffaut, Steven Spielberg, Orson Welles… mais aussi Jason Bourne et Terminator. À partir d’extraits de grands films de l’histoire du cinéma, les principales notions du vocabulaire cinématographique n’auront plus de secret pour vous.


Pour vous rendre sur le site, 
cliquez sur l'image ci-dessous:




Pour un accès direct au vocabulaire,
cliquez sur l'image ci-dessous:














COMPLEMENTS, PROGRAMMES, PHOTOS, BANDES ANNONCES,...
    Cliquez sur le lien ou sur l'image.

http://cinelumiere-vierzon.info/



Vous n'avez pas manqué de remarquer la rubrique ART ET ESSAI... et le lien
CINE RENCONTRES.





Carte d'adhérent.
NOUVEAU. Tarif de 5 euros sur présentation de la carte d'adhérent de Ciné-rencontres à la caisse.  (Ce tarif est appliqué uniquement sur les films sélectionnés dans le programme de Ciné-rencontres.)
N'hésitez pas à nous la demander.
Rappel du tarif d'adhésion: 10 euros pour un an (de date à date) avec possibilité d'affilier 2 personnes si on le souhaite pour ce montant (chacune aura sa carte, ce qui revient à 5 euros l'adhésion avec cette option couple" au sens très large: amis, relations,...). 5 euros pour étudiant ou chômeur (possibilité également d'adhésion "couple", ce qui revient alors à 2,50 euros).
Ne vous souciez pas de la date de renouvellement: nous vous contacterons le moment venu. 












Vous pouvez remplir cette fiche chez vous, après l'avoir copiée et collée (par exemple) dans un traitement de texte (Word,...). 


Merci pour votre soutien. 

















Précision utile: les séances Ciné Rencontres sont ouvertes à tous, et pas seulement aux membres de l'association. Même chose pour notre pot d'après débat.




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