dimanche 13 avril 2014

Chansons à l'UP



















































Merci à ceux qui ont bien voulu sacrifier leur fin d’après-midi et même carrément leur début de soirée pour me tenir compagnie autour du thème des Chansons de la Commune.

Un grand merci au personnel de la médiathèque, c’est-à-dire à tous ceux qui ont rendu la projection et les installations possibles, et, surtout, qui ont exposé sur une table exceptionnellement garnie les ouvrages disponibles ou consultables sur la Commune. Chacun a ainsi eu l’occasion de constater que le fonds local était particulièrement fourni et pertinent.





 Livre
Et si on n'en choisit qu'un, ce sera celui-là:




On y trouve d'ailleurs une référence à une ville du Berry, Issoudun dans l'Indre.









CD
Même chose (si on en choisit un), avec :









Berry républicain 14 avril 2014

        Bonne synthèse et bon compte-rendu. (L'Internationale, cependant, est écrite par Pottier en exil, c'est-à-dire peu après la "pleine répression versaillaise" qui désigne habituellement la sinistre Semaine sanglante du 21 au 28 mai 1871.)


       La Commune de Paris : la période de l'histoire de France qui a suscité le plus de chansons depuis les mazarinades du XVIIe siècle.


        Le Temps des cerises, ici chanté par Mouloudji, une chanson sentimentale antérieure réactivée au moment de la Commune et dédiée à une infirmière morte sur une barricade.




La tombe au Père Lachaise

Mouloudji



         L'Internationale, publiée dans un recueil par les amis de Pottier à sa mort (le Vierzonnais Edouard Vaillant est co-préfacier avec Jaurès et Allemane), mise en musique par l'ouvrier lillois Degeyter. Après la Révolution d’Octobre, les bolcheviks adoptent La Marseillaise pour hymne en 1917, avant de reprendre L’Internationale, comme autre chant révolutionnaire français, qui sera l'hymne national de l'URSS de 1922 à 1944.




... de la main d'Eugène Pottier





Armand Mestral a interprété L'Internationale.
Ici avec Maria Schell, dans Gervaise de René Clément  (1956, d'après le roman de Zola L'Asommoir).






Francesca Solleville et Jean Ferrat










Le Vierzonnais Edouard Vaillant (1840-1915), délégué - « ministre » - de l’Instruction publique lors de la Commune. Installé rue de Grenelle comme le ministère actuel, on lui doit la gratuité et la laïcité des écoles de Paris. Puis il est élu conseiller municipal de Belleville (1884), et enfin député de Paris (1893). Il sera constamment réélu jusqu’à sa mort en 1915. Il fut le principal artisan de l’unité socialiste en France à la fin du XIXe siècle et au début du XXe siècle. Durant cette longue période cruciale pour la naissance du parti socialiste moderne, il est perçu comme un acteur majeur, à égalité avec Jaurès. On peut regretter que notre époque ait oublié que c'était ce tandem qui dominait la vie politique de la gauche française durant ces décennies essentielles. 





Délégation du Parti socialiste SFIO, dont Jean Jaurès (au centre) et Edouard Vaillant (à sa gauche). 
Paris, mur des Fédérés, 1913. © crédits photos Roger-Viollet














CHER  PAYS DE VIERZON VIERZON 14/04/14 

Conférence de Jean-Marie Favière avec l’Université populaire



Jean-Marie Favière, pendant l’exposé. - DONADIEU Alain



Parmi les chansons contemporaines, on ne manquera pas de faire un sort tout particulier aux chansons de Jean Ferrat,  et notamment à son très émouvant titre Les cerisiers (Album 1985 Je ne suis qu’un cri) :



J'ai souvent pensé c'est loin la vieillesse
Mais tout doucement la vieillesse vient
Petit à petit par délicatesse
Pour ne pas froisser le vieux musicien

Si je suis trompé par sa politesse
Si je crois parfois qu'elle est encor loin
Je voudrais surtout qu'avant m'apparaisse
Ce dont je rêvais quand j'étais gamin

[Refrain] :
Ah qu'il vienne au moins le temps des cerises
Avant de claquer sur mon tambourin
Avant que j'aie dû boucler mes valises
Et qu'on m'ait poussé dans le dernier train

Bien sûr on dira que c'est des sottises
Que mon utopie n'est plus de saison
Que d'autr' ont chanté le temps des cerises
Mais qu'ils ont depuis changé d'opinion

Moi si j'ai connu des années funestes
Et mes cerisiers des printemps pourris
Je n'ai pas voulu retourner ma veste
Ni me résigner comme un homme aigri

[Refrain]

Tant que je pourrai traîner mes galoches
Je fredonnerai cette chanson-là




       En attendant que je ne lui rende davantage et plus précisément hommage, et parce qu'il est venu cet été à Vierzon, je mentionnerai la contribution d'Henri Gougaud, l'auteur du très beau Paris ma rose

Berry républicain 4 août 2014

Deux sites sympathiques peuvent faire l'objet d'une rencontre fructueuse. Les voici :








Apollinaire – Serge Reggiani [ Paris ma rose]
Publié le par Sylvie-E. Saliceti

Où est passée Paris ma rose ? La chanson est signée Henri Gougaud, d'abord chantée par son auteur, puis reprise par Marc Ogeret, enfin passée à la postérité par la version de Reggiani.
René-Louis Lafforgue, qui venait d'ouvrir le Cabaret l'Ecole buissonnière, fut l'un des premiers à accueillir Henri Gougaud. Il écrit, au verso du 25 cm :
"Préfacer un disque, c'est dire tout le bien que l'on pense de l'artiste qui l'a enregistré. Avec Henri Gougaud, je ne vous ferai pas l'injure de croire qu'il vous faut un dessin. Je vous estime assez grand pour vous passer de curriculum vitae. Écoutez ces chansons, vous deviendrez fraternellement complice, car comme dit un brave homme qui me fait chaud au cœur : tout ce qui est humain est nôtre." René-Louis Lafforgue
 "Fin 50, début 60, on était quelques-uns à se dire que la chanson devait être considérée comme un art majeur, parce que populaire (...) Mais ça n'a pas vraiment abouti, cette idée que nous avions de la chanson ne correspondait pas à l'air du temps. (...) Pour moi, les grandes vedettes de la chanson n'étaient pas Bécaud ou Aznavour, mais Anne Sylvestre ou Barbara, tous ceux qui passaient dans le circuit un peu secret et très élitiste des cabarets de la rive gauche." H. Gougaud
 H. Gougaud, Revue Je chante n°1, 1990, cité par Gilles Schlesser dans Le Cabaret rive gauche, de la Rose rouge au Bateau ivre, éd. de l'Archipel, 2006
Henri Gougaud embrasse en 1966 une autre carrière : celle de conteur, d'écrivain et d'éditeur. 



L'âme de Paris - PARIS ma rose d' Henri Gougaud
Communiqué par Rébecca Terniak le 12 juillet 2013 à 1:00

Paroles : Henri Gougaud
Musique : José Cana, Henri Gougaud
La chanson « Paris ma rose » crée par Henri Gougaud fut interprétée par lui
et apparaît sur l'album À Carcassonne (1964) -
Serge Reggiani a aussi chanté cette belle chanson de l’âme de Paris.

Paroles de la chanson  -

Où est passée Paris ma rose 
Paris sur Seine la bouclée ?
Sont partis emportant la clé
Les nonchalants du long des quais
Paris ma rose

Où sont-ils passés Villon et ses filles ?
Où est-il passé Jenin l'Avenu ?
Et le chemin vert, qu'est-il devenu
Lui qui serpentait près de la Bastille ?

Où est passée Paris la grise 
Paris sur brume, la mouillée ?
L'est partie Paris l'oubliée
Partie sur la pointe des pieds
Paris la grise

Le vent d'aujourd'hui, le vent des deux rives
Ne s'arrête plus au marché aux fleurs
Il s'en est allé, le joyeux farceur
Emportant les cris des filles naïves

[Où sont-ils passés ceux qui fraternisent
Avec les murailles et les graffitis ?
Ces soleils de craie, où sont-ils partis
Qui faisaient l'amour aux murs des églises ?]

Où est passée Paris la rouge ?
La Commune des sans-souliers ?
S'est perdue vers Aubervilliers
Ou vers Nanterre l'embourbée
Paris la rouge

Où est-il passé Clément des Cerises ?
Est-elle fermée la longue douleur
Du temps où les gars avaient si grand cœur
Qu'on n'voyait que lui aux trous des chemises ?

Où est passée Paris que j'aime ?
Paris que j'aime et qui n'est plus.



Commentaire de Rébecca Terniak le 12 juillet 2013 à 12:15
Commentaires  - Mes remarques et recherches-


 Paris sur Seine la bouclée ?
Paris est prise dans les boucles de la Seine.
La Cité et l’Ile Saint Louis 
Et toute la région parisienne, 
telle que Chatou des impressionnistes


COMME UN SERPENT... LA SEINE
Sequana, « semblable à un serpent » La Seine doit son nom à une déesse romaine qui fut adorée à la source du fleuve, au plateau de Langres, il y a plus de 2000 ans. En effet, le fleuve qui mesure776 kilomètres, présente en aval de Paris une succession de méandres qui traversent la Champagne, les côtes de l'Ile de France, la Brie. Alternance de berges boisées, de coteaux crayeux, de rives abruptes et de rives plates. Si la Seine coule en pente douce (26 mètres de dénivellation entre Paris et la mer), son débit peut varier de 30 m³/s en année sèche à 2400 m³/s comme ce fut le cas lors de la crue historique de 1910. Durant les étés secs, il arrive que le fleuve soit tari jusqu'à Châtillon-sur-Seine. La mise en service, en 1966, du barrage-réservoir « Seine » permet la régularisation du fleuve et de ses affluents en amont de Paris. Il restitue les eaux au débit maximal de 35 m³/s et joint l'utile à l'agréable entre production hydroélectrique, nautisme, pêche et tourisme.

 Chemin vert
La station de métro est ouverte en 1931. Elle porte le nom de la rue du Chemin-Vert qui fut construite sur l’emplacement d’un sentier qui cheminait au milieu des cultures maraîchères. En 1868, la rue du Chemin-Vert fut prolongée de la rue des Amandiers laquelle aboutissait à la barrière des Amandiers du mur des Fermiers généraux.
Marché aux fleurs et aux oiseaux de Paris
Marché aux fleurs et aux oiseaux de Paris sur la place Louis-Lépine. 

Le Marché aux fleurs et aux oiseaux de Paris, dans le 4e arrondissement de Paris, est situé depuis 1808 surl’île de la Cité, place Louis-Lépine et quai de la Corse en bordure de la Seine1. Elle est entourée par le bâtiment abritant le tribunal de commerce longé par la rue Aubé à l'ouest, celui de la Préfecture de Police bordé par larue de Lutèce au sud et l’Hôtel-Dieu séparé par la rue de la Cité à l'est. Au sud-ouest de ce marché, se trouve l'entrée de la station de métro Cité, la seule qui dessert l'île.
Le marché aux fleurs s’abrite sous des pavillons métalliques disposés de part et d'autre d'allées bordées d'arbres. Elle propose une importante offre de fleurs, de plantes et d’arbustes. Il est ouvert tous les jours de 8h à 19h. Le marché aux oiseaux ouvre le dimanche et propose une grande variété d’oiseaux dont certains rares, des cages, des graines et autres accessoires.

La Commune de Paris
Culture  Un livre- Commune de Paris : la semaine capitale –
la Semaine sanglante de la Commune de Paris d’Eloi Valat
Critique Le dessinateur Eloi Valat fait revivre, jour par jour, la sanglante répression des barricades du 21 au 28 mai 1871.Par BÉATRICE VALLAEYS
«Soixante-cinq balles de papier goudron à 100 kg environ, cinq pioches, quatre pelles et six fortes pierres pour l’établissement des barricades de la rue d’Allemagne.» Cet «ordre de réquisition», daté du 23 mai 1871, est extrait d’un livre d’une grande beauté et d’une vive intelligence, tout juste sorti en librairies et qui vient clore deux autres albums d’égale qualité, consacrés à la Commune de Paris. Au moment où il se dit qu’au lycée le niveau baisse en histoire-géographie, cette trilogie a de quoi réconforter : la Semaine sanglante de la Commune de Paris, qui vient après le Journal de la Commune et l’Enterrement de Jules Vallès, est la formidable démonstration que la passion reste la meilleure inspiration.
Eloi Valat est littéralement emporté par cet épisode de l’histoire de France, assez mal connu même s’il est incarné par des figures inoubliables, tels Jules Vallès ou l’anarchiste Louise Michel. En trois volumes, le dessinateur s’attache à décrire, dans les moindres détails, l’insurrection populaire qui conduisit à la proclamation de la Commune de Paris, le 28 mars 1871, pour s’achever dans le sang le 29 mai. Deux mois et demi de fol espoir, de vraie utopie, de courage et de lâcheté, de morts, bref d’une révolution socialiste et républicaine, singulière car proche de l’autogestion et de l’anarchie.
Eloi Valat n’est pas un historien. Alors il a eu l’excellente idée de s’immerger dans les archives, de sortir des documents du Journal officiel, des extraits de journaux, des petites histoires qui disent le quotidien dans ce Paris insurgé. Il a accompagné ces textes d’images saisissantes qu’il a dessinées, pas seulement en guise d’illustrations mais pour restituer l’ampleur de la Commune. Le résultat est à la hauteur du propos, de cette histoire inouïe qui, même perdue par les révolutionnaires, laissera des traces indélébiles.
On peut lire chacun des ouvrages sans forcément passer par les précédents, même si c’est dommage. Et si Louise Michel n’y apparaît jamais, peut-être sera-t-elle l’héroïne d’un épisode à venir, que Valat mijoterait secrètement. Dernier paru, la Semaine sanglante de la Commune de Paris obéit au même système : textes d’archives et dessins pleines pages pour raconter comment, du 21 au 28 mai 1871, les Versaillais sont entrés dans Paris, ont détruit chaque barricade, emporté les positions des insurgés et «écrasé cette faction détestable» selon l’expression d’Adolphe Thiers, commandant en chef des anticommunards.
«Les Versaillais viennent de forcer l’entrée… Comme une nappe de silence ! Cela a duré le temps pour chacun de faire ses adieux à la vie !» écrit Jules Vallès sur le dimanche 21 mai dans l’Insurgé. On suit, jour après jour, cette semaine sanglante de guerre civile où furent fusillés 17 000 communards selon le rapport officiel de la justice militaire, sans doute entre 20 000 et 30 000, semaine qui fit 38 568 prisonniers et fournit l’occasion à quelques centaines de milliers de délateurs d’envoyer à la police pas moins de 390 000 lettres de dénonciation… «Habitants de Paris, l’armée de la France est venue vous sauver, Paris est délivré […] Aujourd’hui, la lutte est terminée : l’ordre, le travail et la sécurité vont renaître. Au quartier général, le 28 mai 1871.» Signé «le maréchal de France, commandant en chef, Maréchal Mac Mahon, duc de Magenta».
La Semaine sanglante de la Commune de Paris d’Eloi Valat Bleu autour, 158 pp., 28 €.

Clément des Cerises 
Le poète Jean-Baptiste Clément qui chante « le temps des Cerises »

Ici, chantée par Yves Montand puis Nana Mouskouri
« Le Temps des cerises est une chanson dont les paroles furent écrites en 1866 par Jean-Baptiste Clémentet la musique composée par Antoine Renard en 18681. Cette chanson est fortement associée à la Commune de Paris de 1871, l'auteur étant lui-même un communard ayant combattu pendant la Semaine sanglante

Le Temps des cerises fut dédié par l'auteur à une infirmière morte lors de la Semaine sanglante, longtemps après la rédaction de la chanson. 
Une raison stylistique explique cette assimilation du Temps des cerises au souvenir de la Commune de Paris : son texte suffisamment imprécis qui parle d'une plaie ouverte, d'un souvenir que je garde au cœur, de cerises d'amour […] tombant [...] en gouttes de sang. Ces mots peuvent aussi bien évoquer une révolution qui a échoué qu'un amour perdu. On est facilement tenté de voir là une métaphore poétique parlant d'une révolution en évitant de l'évoquer directement, les cerises représentant les impacts de balles ; balles auxquelles il est fait aussi allusion sous l'image des « belles » qu'il vaut mieux éviter. La coïncidence chronologique fait aussi que la Semaine sanglante fin mai 1871 se déroule justement durant la saison, le temps des cerises. Mais le simple examen de la date de composition (1866) montre qu'il s'agit d'une extrapolation postérieure. Il s'agit en fait d'une chanson évoquant simplement le printemps, et l'amour (particulièrement un chagrin d'amour, évoqué dans la dernière strophe). Les cerises renvoient aussi au sucre et à l'été, et donc à un contexte joyeux voire festif. Ainsi la chanson véhicule à la fois une certaine nostalgie et une certaine idée de gaité populaire. »
Pas moins de 46 interprètes pour cette chanson !



Difficile parmi tout cela d'exprimer une préférence. Est-ce parce que le lien avec le cinéma est particulièrement étroit, ou parce que le lien avec l'époque suivante et même jusqu'à la nôtre s'y trouve solidement motivé ? Toujours est-il que je suis toujours revenu à la chanson de Jean-Roger Caussimon. 





La Commune est en lutte

(1976)

Paroles : Jean-Roger Caussimon (1918-1985).
Musique : Philippe Sarde.

Chanson composée pour la bande originale du film de Bertrand Tavernier "Le Juge et l'Assassin".






Sans doute, mon amour, on n’a pas eu de chance
Il y avait la guerre
Et nous avions vingt ans
L’hiver de 70 fut hiver de souffrance
Et pire est la misère
En ce nouveau printemps...
Les lilas vont fleurir les hauteurs de Belleville
Les versants de la Butte
Et le Bois de Meudon...
Nous irons les cueillir en des temps plus faciles...

(Refrain)
La Commune est en lutte
Et demain, nous vaincrons...

Nous avons entendu la voix des camarades :
"Les Versaillais infâmes
Approchent de Paris..."
Tu m’as dit : "Avec toi, je vais aux barricades
La place d’une femme
Est près de son mari..."
Quand le premier de nous est tombé sur les pierres
En dernière culbute
Une balle en plein front
Sur lui, tu t’es penchée pour fermer ses paupières...

La Commune est en lutte
Et demain, nous vaincrons...

Ouvriers, paysans, unissons nos colères
Malheur à qui nous vole
En nous avilissant...
Nous voulons le respect et de justes salaires
Et le seuil des écoles
Ouvert à nos enfants...
Nos parents ne savaient ni lire ni écrire
On les traitait de brutes
Ils acceptaient l’affront...
L’Égalité, la vraie, est à qui la désire...
a Commune est en lutte
Et demain, nous vaincrons...

Les valets des tyrans étaient en plus grand nombre
Il a fallu nous rendre
On va nous fusiller
Mais notre cri d’espoir qui va jaillir de l’ombre
Le monde va l’entendre
Et ne plus l’oublier...
Soldats, obéissez aux ordres de vos maîtres
Que l’on nous exécute
En nous visant au cœur
De notre sang versé, la Liberté va naître...

La Commune est en lutte
Et nous sommes vainqueurs...
















Ceux qui souhaitent en connaître davantage sur Vaillant peuvent recourir à ce blog, destiné à célébrer l'année du centenaire de son décès.

http://vaillantitude.blogspot.fr/









Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire