samedi 12 mars 2016

MERCI PATRON

24ème séance avec débat





MERCI PATRON
Documentaire français de François Ruffin... (2015 - 1h24)


en collaboration avec le journal FAKIR
http://www.fakirpresse.info/
ET LE CAFE REPAIRE DE VIERZON

Nous sommes un bon ciné : c'est Fakir qui le dit !

VENDREDI 11 MARS (CINE DEBAT)
20H30
entreprise, travail, social, comédie, contestation, journalisme,...

Tirage manqué? Essayez le grattage :

Et bientôt : LA SOCIALE avec GILLES PERRET



    Jeu de go jeu de pions .

       Le maître coréen de go a réussi à battre la machine conçue par Google, il en sera autrement pour les « pions » rejetés par Bernard Arnault  avec la fermeture de l'usine de textile Ecce dans le nord de la France. Les ouvriers comme la famille Klur ne sont plus concurrentiels quand on trouve moins cher ailleurs, en Pologne par exemple en attendant la Bulgarie et pourquoi pas la Grèce comme le suggère un directeur d'usine. C'est vrai qu'il y a pléthore de petites mains, de migrants par là, alors banco. C'est un jeu cruel, où seul le profit compte et quand on sait compter… Tiens des chiffres : les revenus annuels de Bernard Arnault sont égaux à 463000 fois le  salaire d'un ouvrier d'Ecce charges comprises.  

     C'est tellement obscène que l'on a du mal à le croire. Pour y voir plus clair Francis Ruffin le réalisateur va rapprocher le patron et la famille Klur, c'est vrai qu'ils ont besoin de se parler car quand on vit avec 400 euros par mois et qu'il reste parfois 3 euros par jour on a du mal à choisir son épicerie. Je ne sais pas si le patron de LVMH connaît le prix d'un kilo de pommes de terre mais quelque chose me dit qu'il jongle avec d'autres chiffres. Coût de confection d'un costume Kenzo...30 euros. Prix de vente, on n'ose y penser. En tout cas on n'en vend pas à Flexicourt, on ne doit pas y vendre beaucoup de choses vu le chômage.


     La rencontre avec le public de Ciné-Rencontres était plus facile, un public convaincu  par la sincérité de la démarche de l'équipe de Fakir. Un public désireux de changer les règles du jeu du marché en regardant peut-être ailleurs qu'en France des façons de faire plus justes, des procédures moins épineuses pour les créateurs de richesses. On a des projets en France pour qui veut chercher, on regarde vers le Danemark en ce moment, d'autres directions sont possibles. Quand le système a perdu le nord mieux vaut chercher une nouvelle boussole.
John





Ce film fait-il l’objet d’une censure (autocensure compris) ? Apparemment, c’est le cas. 
Cette censure est-elle si contre-productive qu’elle aboutit à faire en réalité une véritable promotion du film? 
Apparemment, c’est aussi le cas, si on en juge en tout cas par l’afflux tout à fait exceptionnel de spectateurs, venus parfois de fort loin, pour s’entasser dans notre salle habituelle, au point qu’elle s’est vite trouvée pleine à craquer.

Allons tout de suite à l’essentiel : ce film mérite-t-il d’être vu, d’abord, d’être promu, ensuite ? Apparemment oui là encore, à en juger par la satisfaction de tous les nombreux participants de notre soirée. 

Quelles sont les qualités que nous serions le plus spontanément enclins à mettre en avant ? 
Tout simplement celles qui permettent de réaliser le cahier des charges que l’équipe de Fakir s’est elle-même donnée. D’abord, une pédagogie efficace pour présenter les ressorts du système social. Cette pédagogie s’appuie sur une intelligence aiguisée assistée par un sens de l’humour ravageur. Sa capacité à mettre d’emblée les rieurs de son côté n’est pas pour rien dans le succès que l’on est bien obligé de constater. 

Sans vouloir écraser qui que ce soit sous la comparaison, il est tentant de reconnaître en l’occurrence des modèles prestigieux qui ont fait leur preuve. On dirait parfois la version magnifiée par un Molière moderne d’un éternel canevas de commedia dell’arte. 




Et rassurons ceux qui n’auront pas eu l’occasion de le voir en salle : un DVD est prévu, qui sera mis en vente d’ici la fin de l’année. 

Quant aux journal, est-il possible de le trouver en kiosque ? En tout cas dans ceux que Fakir appelle les bons kiosques, comme le film est visible dans tous les bons cinés. 

http://www.fakirpresse.info/fakir-en-kiosque-le-sommaire
ON A BESOIN DE VOUS
Le journal fakir est un journal papier, en vente dans tous les bons kiosques près de chez vous. Il ne peut réaliser des reportages que parce qu’il est acheté ou parce qu’on y est abonné !
Fakir est présent dans près de 8 000 kiosques en France – donc pas loin de chez vous, presque à coup sûr.
On est aussi vendu dans quelques librairies, cinémas, boutiques sympathisantes.
Et enfin, des copains copines le vendent parfois dans les manifs, aux réunions qu’ils organisent, à l’entrée d’un débat. Merci à eux, et imitez-les !
C’est grâce à ses lecteurs, grâce à vous bientôt que Fakir vit. 
Parce que sans vous, on peut rien mais avec vous, on peut tout !
Et c’est pour ça qu’à la fin c’est nous qu’on va gagner !


Statistiques. 
Fakir, c'est trois euros pour un trimestre. 
   Facile: un euro par mois... 
C'est 32 pages. 
   Plus difficile: 9 centimes par page, 1 euro les 10 pages deux tiers...



Et Thibault Lhonneur, me direz-vous, fut-il bien à la hauteur? 
N'en doutez pas. Et si François Ruffin n'a pas pu être là, Thibault fut bien autre chose qu'une simple doublure. Aucune question du public ne fut laissée dans l'ombre, et les applaudissements, bien mérités, ne lui furent pas ménagés. 


Grâce à Edwige, vous pouvez revivre l’ambiance de cette soirée si vous y étiez, ou la découvrir et l’imaginer si vous n’y étiez pas. 

Les embouteillages aux files d'attente, c'est à cause de - ou plutôt grâce à - Ciné Rencontres. Il faut reconnaître que ce n'est pas la règle tous les vendredis. 




Enfin, au terme d'une  attente plus longue que d'habitude, et c'est un vrai soulagement, tout le monde a pu prendre place. Le public présent ce soir-là a bien mérité de voir son film ! 






Et sur quoi allons-nous bientôt enchaîner? Il y a de quoi faire au moins virtuellement un festival du film social à Vierzon.



La veille, le film et le réalisateur seront à la MCB
(voir sur le blog la page ACTU MARS 2016)
http://cinegraphe.blogspot.fr/2016/02/actu-mars.html


Ce n'est pas tout. Thibault, à la fin du débat, nous a passé généreusement quelques documents made in Fakir.
Et comme Ciné Rencontres n'a rien d'égoïste, on va vous les faire partager ici.
Naturellement, comme il s'agit d'un blog, il n'y aura que des morceaux choisis. Même si leur cher Victor Hugo, qui fournit à Fakir un slogan mémorable et qui n'aimait pas les morceaux choisis, rappelle que l'eunuque est un homme dans lequel on a choisi.





Alors n'hésitez pas à revenir au bas de cette page de temps à autre dans les jours qui suivent: je mettrai quelque chose de loin en loin au fur et à mesure de mes disponibilités.


Dans l'équipe, notre représentant local.


Un exemple d'impertinence politiquement incorrecte bien dans l'esprit du film. 
C'est vrai que quand on en a vraiment marre de la propagande des "experts" chiens de garde des grands médias traditionnels ce rappel vigoureux fait du bien: les options euphémisées sur la prétendue nécessité de flexibilité du marché du travail fait du bien. Mais au cours du débat, on a exprimé des exigences qui allaient encore au-delà: un effet soupape de cocotte-minute, c'est bien. Un véritable rapport de force capable de vraiment changer les choses, ce serait mieux. Mais Fakir, qui en fait déjà beaucoup, n'a jamais prétendu qu'il allait tout faire tout seul...















Pour un écho d’inspiration analogue mais de contexte différent, on pourra se reporter aux pages suivantes d’un blog voisin :





Et puisque nous sommes au moins censé être des cinéphiles, 
notre attention a été attirée par l'article suivant.
"Peut-être que ce Don Quichotte est au-dessus de nous tous."










Comme un écho à un de nos films précédents, La fille du patron
mais aussi à nombre de nos films antérieurs.

http://cinegraphe.blogspot.fr/2016/01/la-fille-du-patron.html







Voici un aperçu par copinage sur un de nos prochains films, 
annonce agrémentée d’un proverbe judéo-espagnol (ou ladino).







Berry républicain 11 mars 2016


UN FILM A L'ORIGINE D'UN MOUVEMENT


Nuit debout


François Ruffin : “Nuit Debout n'est pas un mouvement spontané, il a fallu l'organiser”




Berry républicain 9 avril 2016



Le Canard enchaîné 24 février 2016



Charlie Hebdo 2 mars 2016





COMPLEMENTS, PROGRAMMES, PHOTOS, BANDES ANNONCES,...
    Cliquez sur le lien ou sur l'image.

http://cinelumiere-vierzon.info/



Vous n'avez pas manqué de remarquer la rubrique ART ET ESSAI... et le lien
CINE RENCONTRES.





Carte d'adhérent.
NOUVEAU. Tarif de 5 euros sur présentation de la carte d'adhérent de Ciné-rencontres à la caisse.  (Ce tarif est appliqué uniquement sur les films sélectionnés dans le programme de Ciné-rencontres.)
N'hésitez pas à nous la demander.
Rappel du tarif d'adhésion: 10 euros pour un an (de date à date) avec possibilité d'affilier 2 personnes si on le souhaite pour ce montant (chacune aura sa carte, ce qui revient à 5 euros l'adhésion avec cette option couple" au sens très large: amis, relations,...). 5 euros pour étudiant ou chômeur (possibilité également d'adhésion "couple", ce qui revient alors à 2,50 euros).
Ne vous souciez pas de la date de renouvellement: nous vous contacterons le moment venu. 












Vous pouvez remplir cette fiche chez vous, après l'avoir copiée et collée (par exemple) dans un traitement de texte (Word,...). 


Merci pour votre soutien. 

















Précision utile: les séances Ciné Rencontres sont ouvertes à tous, et pas seulement aux membres de l'association. Même chose pour notre pot d'après débat. 





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